Je n’aurais pas pu faire autrement que travailler à domicile. Installer mon fournil dans ma maison s’est vite imposé comme une évidence. Mon projet de boulange n’aurait pas été viable si j’avais du payer les lourdes charges d’un commerce au centre ville.
En plus, ouvrir un commerce de proximité dans un quartier densément peuplé m’a permis de mieux connaître mes voisins. De favoriser les mouvements dans ma rue : des gens qui se croisent, se parlent, se retrouvent. Je vois la boulangerie comme une maille d’un tissu plus large qui englobe les autres commerces aux alentours, les habitants et tout l’éco-système qui fait la particularité du Blanc-Ry. « Le levain tisse des liens », c’est certain !!
J’aime circuler à vélo (électrique car c’est bien pentu chez nous) !! Avec mon vélo-cargo, je livre mes pains, je fais des courses ou vais au sport. Je croise mes voisins. On se salue, on taille une bavette, je souris aux inconnus…
C’est bien cette réalité que j’ai demandé à Eléonore d’exprimer en dessin. Je suis admirative du résultat qui reflète bien ce que j’avais en tête. Et mes voisins se reconnaîtront ou pas !! Oliver, notre chat est là en tout cas et sans lui et les autres chiens&chats, le quartier serait si triste.
Et vous, quels commerces de proximité fréquentez-vous?
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