Comme vous l’avez compris, j’adore les BD et j’en dévore beaucoup sur une année. J’aime vraiment partager ma passion et ne résiste pas à l’envie de vous faire découvrir mes 5 meilleures lectures de cette année. Au cas où vous auriez encore envie de vous faire un cadeau. Et n’hésitez pas à me donner votre coup de coeur en commentaires!
Mon top 5 des BD lues en 2024
Grand cru BD pour cette année 2024!! Grande (): Je vous épargne le tome 3 de Slava car les tomes 1 et 2 faisaient déjà...
Et voici mes 10 coups de coeur à moi 🙂
– Malgré tout (J. Lafebre) : un bijou absolu de poésie, de romantisme, un rétropédalage d’une relation jamais lâchée, mais jamais vraiment concrétisée. Mention spéciale aux nez pointus, si attachants. Un anti-coup de blues, à lire et relire.
– Une farouche liberté (A. Cojean, S. Couturier, S. Revel, M. Lavialle), mais oui, une BD féministe qui retrace le parcours de Gisèle Halimi, femme, juriste, tunisienne qui se bat dans ce monde où on l’aurait voulue garçon, pour les droits des plus faibles, notamment les femmes désirant avorter avant que passe la loi Veil. Merci Mag !
– La jeune femme et la mer : majestueuses images du Japon, par la grande et dégingandée Catherine Meurice qui y fait un séjour artistique. Un graphisme qui en jette.
– Vikings dan la brume (Lupano et Ohazar) : j’ai ri, j’ai ri, j’ai ri avec ces gamineries. C’est bon de rire, non ?
– A la vie ! (L’homme étoilé) – Petit bouts de soins palliatifs par un colosse tatoué au grand cœur. Sobre et si touchant.
– La bibliomule de Cordoue (Lupano, encore). Tentative rocambolesque de sauver des livres d’un autodafé au 10e siècle. Drôle, truculent, historique. Pour nous rappeler le pouvoir des livres ! Merci, Aude !
– La baleine bibliothèque, pour ceux qui ont gardé une âme d’enfant (et parce que c’est Zidrou et que Zidrou, je l’adore !!!)
– Le droit du sol (Etienne Davodeau). L’auteur dessinateur qui aime marcher trace une ligne entre les grottes de Pech Merle (jolies choses sous le sol) et Bure, centre d’enfouissement des déchets nucléaires (moches choses sous le sol). A la fois didactique et émouvant.
– Tananarive (S. Vallée, M. Eacersall), du petit vieux désopilant, à la Vieux fourneaux. Ca se relit aussi très bien.
– La dernière reine (Rochette), l’histoire d’une gueule cassée de la première guerre mondiale, au visage refait par Jeanne, qui trouvait plus de réconfort dans la sauvage nature que dans les gens. Le dessin âpre est à dépasser pour cueillir toute la tendresse de l’ouvrage.